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LA CREA EN CE MOMENT ?

C’est un réseau de personne qui lutte contre leurs galeres en s’organisant de maniere autogerer sur des bases anticapitalistes,  antiracistes et antisexistes.  

C’est 7 maisons réquisitionnées occupées par une centaines de personnes qui vivent en famille ou seules.  

C’est un centre social autogéré où des activités,  ateliers,  soirées se mettent en place.  

25 r.  Des martyrs de la libérations 

Métro¤ F. verdier ou Palais de justice 

Bus¤ 44 ou L7 arrêt jardin des plantes 

Vous êtes les bienvenu.e.s pour venir proposer ou participer à la vie du centre social (voir l’onglet “programme d’activité )

C’est des Assemblées Générales pour auto-organiser tout ça!  Ouvert à toutes et à  tous 

Les jeudis 18h au centre social

C’est un réseau de solidarité où tout les personnes défendant les valeurs portees à la crea sont les bienvenu.e.s!  

 

La solidarité est notre arme!  

Pouvoir au peuple!  

 

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Deux expulsions pour l’été en mode rafle

Le CSA expulsé ce vendredi matin et la Caillasserie ce mardi matin

La Mairie nous avait promis que les enfants pourraient terminer leur année scolaire, elle a tenu ses promesses !
C’est après 7 mois d’occupation que le Centre Social Autogéré du 2 Faubourg Bonnefoy a été expulsé ce vendredi matin à 6h30. Une centaine de flics, la Police Aux Frontières (PAF), Dominique Bacle de la Direction départementale de la cohésion sociale et une dizaine de camions de déménagement étaient présents pour nous sortir nous et nos affaires, et rafler les personnes sans papiers à la fraîcheur du petit matin (“c’est mieux pour travailler, il fait moins chaud” dixit un flic à moustache). Alors que chacun d’entre nous était contrôlé, nous pouvions écouter les projets de vacances des flics, sous les regards des militants présents. Encore une fois, l’Etat a mis de gros moyens pour remettre des personnes à la rue
Bilan : quarante personnes à la rue, une seule nuit d’hôtel pour les deux familles avec enfants présentes (les autres étant hébergées ailleurs en prévision de l’expulsion) et trois personnes embarquées au poste par la PAF. Ces personnes se retrouvent maintenant avec des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) d’un délai de 1 mois.

Et pour faire bien, ce mardi matin, expulsion de la Caillasserie, 187 Faubourg Bonnefoy, réquisitionné début mars. La Préfecture poursuit son méticuleux travail. La PAF et Madame Bacle étaient encore présentes. Voyant qu’il n’y avait pas de personnes sans papier, ils sont rapidement retournés à leurs bureaux. L’expulsion a été expéditive, pas besoin de murer, c’est un tracto-pelle qui est venu tout détruire.

De bâtiments vides, nous avions fait des lieux de vie, d’échanges, d’organisation. La Préfecture vide le quartier Bonnefoy de ses squatters et de ses habitants, des bâtiments redeviennent vident et d’autres le restent. Et tout ça retourne à la spéculation de l’immobilier et à la préparation de l’arrivée de la LGV. Les pauvres sont poussés hors de la ville au profit de leurs grands projets inutiles.

Malgré la répression active, nous continuons les réquisitions toujours et encore !

Des membres de la Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion

Programme, affiche et flyer des 2 ans de Goudouloï et CREA

affiche

flyer

Une semaine de grosse répression contre la CREA

 

Cette semaine, la Préfecture de Haute-Garonne, la Mairie, l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) ont lancé une offensive jamais vue contre la Campagne de Réquisition, d’Entraide et d’Autogestion (CREA).

Lundi matin, plus de 150 flics en compagnie de la Sous-Direction de l’Information Générale (SDIG) sont venus expulser deux personnes d’un bâtiment de la CREA.

Le mercredi s’est tenu au tribunal administratif le procès du bâtiment appartenant à l’OFII dans lequel sont logés 34 adultes et 16 enfants de la CREA. Au cours de ce procès étaient présents deux agents de la SDIG pour mettre la pression aux juges, n’hésitant pas au passage à photographier et filmer des membres de la CREA.

Vendredi, le tribunal administratif a rendu sa décision dans le procès de l’OFII : expulsion sans délai de tout-e-s les habitant-e-s.

Le même jour, la Mairie de Toulouse a assigné quarante personnes habitant au centre social autogéré situé 2 rue du faubourg bonnefoy et leur a commandé de quitter les lieux.

Pendant ce temps-là, au Tribunal de Grande Instance, les juges ont fait un exemple à la demande du procureur contre trois membres de la CREA : un mois de sursis chacun, 2400 euros d’amende et 5 années de mise à l’épreuve pour de prétendues dégradations qui couvraient en réalité une expulsion illégale d’une maison réquisitionnée en novembre dernier.

Au même moment, au Tribunal d’Instance, des familles avec enfants vivant au 42 rue du faubourg bonnefoy passaient en procès au cours duquel le propriétaire a demandé l’expulsion sans délai. On s’attend au même verdict que celui du tribunal administratif car depuis plusieurs mois, le tribunal d’instance se refuse à accorder les délais légaux aux personnes vivant dans les bâtiments de la CREA.

Le soir, une autre maison de la campagne où vivent quatre adultes et deux enfants est aussi assignée devant le tribunal d’instance.

En une semaine, plus de 120 personnes ont été expulsées ou sont menacées d’expulsion. Les semaines précédentes, ce sont aussi une vingtaine de personnes, dont trois enfants qui se sont fait sortir de leurs maison.

Face à cette vague de répression, la CREA continuera de s’organiser et invite toutes les personnes à rejoindre le mouvement pour se défendre et se battre pour des formes de vie collectives et s’émanciper ensemble.

C’est le printemps. Expulsions en chaîne !

100 flics et CRS, l’équipe des RG, les barrières anti-émeutes, 4 camions de déménagement, l’accès au quartier bloqué, le téléphone d’urgence bloqué, des contrôles d’identité pour les passants, des insultes racistes… Tout ça pour expulser deux personnes de la maison du 159 Chemin Lapujade. Ce lundi 15 avril à 7h30, ils se sont vanté d’être payés «2700 balles pour travailler deux heures». Grâce à la vigilance et l’entraide des membres de la Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion, les habitants ont pu être prévenu avant l’arrivée de la police. Les familles étaient déjà parties par crainte de la violence de l’ expulsion.
Et ça n’est que l’aboutissement d’un processus lancé par le propriétaire, Jérôme Ducros, gérant de JD Promotion, dès la réquisition : hommes de mains envoyés pour mettre la pression et expulser illégalement les habitants en s’introduisant de force, coups de pression de la BAC et de la police municipale, procès sans réelle possibilité de défense, dans lequel aucun des arguments soutenus par les  habitants n’a été entendus par la juge.
La trêve hivernale terminée, ce sont plusieurs squats qui se sont déjà fait expulser ces dernières semaines (12 rue Frédéric Petit, 12 boulevard Matabiau), et d’autres squats sont expulsables de manière imminente. Le Tribunal ne fait plus de concession et ne laisse plus aucun délai. L’Etat expulse et le chiffre des personnes à la rue gonfle : 16 familles qui ont appelé le 115 hier soir, les 20 familles du foyer hivernal de Muret à l’hôtel jusqu’à mercredi, sans compter ceux qui n’appellent plus de 115 par lassitude des refus à répétition.
Malgré la pression et la violence constante de l’Etat, nous continuerons de lutter pour vivre dignement.

La Campagne de Réquisition d’Entraide d’Autogestion

La révolution continue en Tunisie

Tunisie

Nouveau Programme des Activités au CSA !

PROGCSA1

Communiqué de presse de la CREA sur l’ouverture et l’expulsion express du 10 rue Blanchard

Les récents rendus de justice déclarant quatre de nos maisons expulsables et les personnes continuant à venir nous rencontrer pour s’organiser avec nous face à leurs problèmes de logement nous ont amenés à ouvrir un nouveau bâtiment.

Le 10 rue Blanchard était vide depuis au moins deux ans et appartient au Conseil Général de la Haute-Garonne. Nous avons investi ce lieu le vendredi 15 mars au soir et en avons officialisé l’ouverture tous ensemble le lundi suivant.

Allaient pouvoir y vivre une vingtaine de personnes laissées à la rue, des espaces auraient été libérés pour des activités collectives, gratuites et émancipatrices. Mais tandis que nous nous attelions à la répartition des espaces et à organiser la vie future du lieu, les keufs, eux, préparaient notre expulsion.

Le mardi 19, en milieu d’après-midi, notre bâtiment était donc encerclé par une vingtaine de CRS nous expulsant et nous contrôlant de manière arbitraire. C’est encore la même équipe de CRS et de RG que nous retrouvons à chaque expulsion, et qui n’ont pas pris la peine de regarder les preuves de la légalité de notre occupation alors qu’un huissier l’avait constaté la veille (rendant ainsi l’expulsion de ce bâtiment illégale).

Que l’on réquisitionne des bâtiments privés ou publics, les proprios, les tribunaux et les flics sont toujours prompts à nous remettre dehors.

Nous continuerons à nous organiser et à libérer des lieux permettant à tous et toutes de vivre comme on l’entend, à l’écart de leur système marchand ou de gestion sociale de la misère.

Tout pour tou-te-s !

Pouvoir au peuple !

Assemblées générales de la CREA :

Les lundi à 14h à la Caillasserie, au 187 rue du Fbg Bonnefoy

Les jeudi à 18h au Centre Social Autogéré, au 2 rue du Fbg Bonnefoy

Un article relatant cette occupation :

http://carredinfo.fr/toulouse-nouvelle-requisition-contre-le-mal-logement-23355/

CREA, QUÈ ÉS?

Una CAMPANYA: És a dir un moviment social, un colectiu de tots y totes aquellxs qui volguin participar: families que l’estat i el capitalisme ha deixat al carrer, gent que no pot pagar el seu lloguer, gent farta d’aquest sistema depredador, gent solidària, gent gran, infants, estudiants, treballadors pobres, treballadors precaris, aturats…

per la REQUISICIÓ: cada cop hi ha més i més habitatges buits, més i més gent al carrer i a la merda. Per tant, no esperem res de l’estat ni de les autoritats, que es burlen de nosaltres, i requissem directament els edificis buits, amb aquells i aquelles qui en necessiten. Per allotjar-nos, però també per organitzar tot tipus d’activitats, de tallers, lliures, gratuïts, i a la disposició dels barris. Aquesta forma d’allotjament ens permet emancipar-nos, ens permet prendre’ns el temps per reflexionar sobre altres formes de vida, d’organització, etc…

L’ENTRADA: No rebem cap subvenció i no en volem. Ens basem en la solidaritat, el reciclatje i la reutilització per trobar què menjar, amb què vestir-nos, amb què moblar. Compartim tot això i també els espais requissats, per trobar-nos, per celebrar i fer festes i també per aprendre, intercanviar coneixements, desenvolupar-los i desenvolupar-nos.

i l’AUTOGESTIÓ: No tenim liders i no en volem. Tot es decideix en asemblees generals que son obertes a tothom. Som molts i moltes a CREA que intentem deixar enrera aquesta societat piramidal fundada en els diners, el poder, el racisme i el sexisme. Plegats, busquem mitjans per destruir aquest sistema de dominació i aquestes oppressions que ens atravessen.

Pensem que l’estat no és la solució, sino part del problema, i que ningú es pot ocupar de nosaltres millor que nosaltres mateixos i mateixes. Llavors, reemplacem tot això, ara i aquí, per la solidaritat, la igualtat, i l’autonomia; reals i concretes.

Vine a trobar-nos. Organitzem-nos!

Tot per totxs, poder al poble!

CREA, QUÉ ES?

Una CAMPAÑA: es decir un movimiento social, un colectivo de todos y todas aquellxs que quieran participar: familias que el estado y el capitalismo han dejado en la calle, gente que no puede pagar su alquiler, gente harta de este sistema depredador, gente solidaria, gente mayor, niñxs, estudiantes, trabajadores pobres, trabajadores precarios, parados ….

por la REQUISICIÓN : cada vez hay más y más habitajes vacíos, más y más gente en la calle y en la mierda. Entonces, no esperamos nada del estado y de las autoridades, que se burlan de nosotrxs, y requisamos los edificios vacíos directamente, con aquellos y aquellas que los necesitan. Los requisamos para alojar-nos, pero también para organizar todo tipo de actividades, talleres libres, gratuitos y a la disposición de los barrios. Esta forma de alojarse nos permite emanciparnos, nos permite tomar tiempo para reflexionar sobre otras formas de vida, de organización, etc.

la ENTRADA : No recibimos ninguna subvención y no las queremos. Nos basamos en la solidaridad, el reciclaje y la reutilización para encontrar qué comer, con qué vestirnos, para amueblar. Compartimos todo esto y también los espacios requisados, para encontrarnos, aprender, intercambiar conocimientos, desarrollarlos y desarrollarnos.

y la AUTOGESTIÓN: No tenemos líderes y no los queremos. Todo se decide en asambleas generales que son abiertas a todo el mundo. Somos muchos y muchas en la CREA que intentamos dejar atrás esta sociedad piramidal basada en el dinero, el poder, el racismo y el sexismo. Juntxs buscamos maneras de destruir este sistema de dominación y esta opresión que nos atraviesa a todxs y cada unx.

Creemos que el Estado no es la solución, si no parte del problema, y que nadie se puede ocupar mejor de nosotrxs que nosotrxs mismxs. Por tanto, reemplazamos todo esto, aquí ahora, por la solidaridad, la igualdad, y la autonomía, reales y concretas.

Ven a encontrarnos. Organicémonos. Todo para todxs, poder al pueblo!

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Programme du centre social autogéré : ateliers, activités, événements…

Les expulsés se relogent et ouvrent le nouveau centre social autogéré de Toulouse

Les expulsions ne nous arrêtent pas !

En plein hiver, des bâtiments vides réquisitionnés par des familles, des femmes seules, des travailleurs pauvres, des chômeuses et des étudiantes précarisées sont expulsés par la Préfecture de Haute-Garonne.

Pour prévenir l’expulsion de l’immeuble du 35 rue du Professeur James (immeuble effectivement expulsé le 3 janvier), le 28 décembre, ses habitants, à travers la campagne de la réquisition, ont occupé un bâtiment appartenant à Habitat Toulouse (dirigé par la Mairie) pour s’y loger et créer des espaces d’activités pour les adultes et les enfants (cantine populaire, salle de jeux, cours de français..). Or, cet immeuble a été loué à l’Association Espoir qui assure une mission d’hébergement pour des familles. Loin de s’opposer à ce projet, les habitantes ont rencontré cette association pour trouver ensemble une solution digne pour eux-mêmes et pour les familles qui attendent un hébergement en centre ville.

La campagne de réquisition a proposé une rencontre avec la veille sociale, la Directrice de l’association « Espoir » et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale. Comme à son habitude, cette dernière a refusé cette proposition sur ordre direct du préfet qui en a profité pour lancer un ultimatum aux habitantes : quitter les lieux pour le 16 janvier en échange de l’engagement d’héberger trois familles avec enfants, laissant sur le carreau les autres habitants ! La Préfecture a aussi refusé toute rencontre pour obtenir un moratoire sur les expulsions de squats ouverts à travers cette campagne et enchaîne les expulsions.

Depuis le début de la trêve hivernale, trois bâtiments ont été expulsés remettant à la rue plus de 60 personnes ! 50 autres personnes risquent aussi d’être expulsées dès demain matin !

La Préfecture de Haute-Garonne et la Mairie de Toulouse préfèrent dépenser l’argent public pour :

  • nous remettre à la rue,

  • payer des chambres d’hôtels (souvent insalubres) appartenant à des propriétaires privés,

  • payer des vigiles pour garder des bâtiments vides (ancien Sloli, URSSAF…),

  • n’occuper qu’une partie des bâtiments expulsés (l’ancien CREA dont quatre étages sont inutilisés),

  • murer des bâtiments (Hauts-Murats, rue des jardins….).

Voilà à quoi servent les impôts que nous payons toutes et tous chaque jour !

Depuis quelques jours, nous habitons le 2, rue du Faubourg Bonnefoy. Cet immeuble qui appartient à la Mairie de Toulouse et qui accueillaient des familles avait été expulsé l’été dernier. Depuis, il est vide et son propriétaire a dépensé l’argent public pour payer des vigiles et faire murer le bâtiment, au bas mot 60 000 euros.

Grâce à cette nouvelle réquisition, toutes les personnes remises à la rue ces dernières semaines se sont relogées sans rien attendre de l’Etat . Ellesvont y créer de nouvelles formes de vie basées sur l’entraide et l’autogestion, et mettre en place avec les habitantes du quartier des activités libres et gratuites : cours de langues, fripe, atelier de dessin, d’écriture, de théâtre, de danse, cantine populaire, salle de jeux, boxe, autodéfense juridique, espaces de rencontre, d’apprentissage et d’échange des savoirs…

Nous n’avons pas le choix, nous continuerons de réquisitionner des immeubles tant que des personnes seront à la rue et que la seule réponse apportée par les institutions sera la répression des acteurs de ce mouvement social et l’expulsion des habitantes des bâtiments de la campagne !

Avant de nous parler de réquisitions, que l’État et la Mairie de Toulouse s’engagent à stopper immédiatement les expulsions des personnes qui ont trouvé par elles-mêmes les moyens de se loger sans que ça ne coûte rien à personne !

VIENS NOUS RENCONTRER ORGANISONS NOUS

TOUT POUR TOU.TE.S POUVOIR AU PEUPLE !

Contact presse : 07 53 46 52 32 – creatoulouse [at] squat [dot] netcreatoulouse.squat.net

Un promoteur immobilier envoie des hommes de mains pour remettre des galériens, des familles et des enfants à la rue!

Communiqué de presse envoyé le 26 décembre à la dépêche du midi, teletoulouse, 20 minutes, métro, libetoulouse, france 3 région, afp

 

Aujourd’hui, mardi 25 décembre 2012,  les habitant-e-s du 159, chemin Lapujade, en plus d’être menacées d’expulsion illégale, sont menacées physiquement. Ces habitants n’ont aujourd’hui pas d’autre choix pour se mettre à l’abri que d’occuper des maisons laissées vides par les propriétaires ou institutions publiques préférant ainsi spéculer sur que ce qui n’est pour eux qu’un bien immobilier de plus. Nous réaffirmons comme nous le faisons depuis vingt mois dans la campagne 0 personne à la rue qu’il n’y a pas d’autre possibilité aujourd’hui que de s’auto-organiser contre ces pratiques laissant adultes et enfants à la rue.

 

Depuis plus de 5 ans, la maison du 159, chemin de Lapujade éait inhabitée et a été rachetée par un promoteur immobilier (la SCI LAPUJADE gérée par M. Jérôme DUCROS possédant aussi la société JD PROMOTION) d’une manière douteuse dixit les anciens propriétaires, associations de quartier et voisins. Dans le quartier, des voisins soutiennent la démarche et le petit-fils de l’ancien propriétaire est passé nous voir pour nous dire qu’il était ravi de revoir de la vie dans cette maison anciennement menacée de destruction par son propriétaire.

 

Depuis quelques semaines, alors que la vie reprend ses droits, les menaces se font de plus en plus présentes et mettent vraiment en danger les habitants dont un couple avec deux jeunes enfants et un couple avec une femme enceinte de sept mois. Jeudi dernier, trois hommes sont entrés par la force dans la maison et ont menacé une mère qui était seule avec ses deux enfants.

Les habitant-e-s sont toujours encore l’objet de menaces (envoi de cocktails molotov sur la maison, menaces de viols envers des femmes, menaces de violenter hommes, femmes et enfants qui se trouvent encore dans la maison, menace de séquestration…)

La violence de la rue ne suffit-elle pas ? Faut-il en plus rajouter à cela violence de pratiques mafieuses faisant appel à des hommes de mains ?

Nous détenons les preuves de ces pratiques insupportables (photos, enregistrements, bout de papier laissé sur les lieux après l’agression mentionnant qu’ils sont les “neveux du propriétaire et leur numéro de téléphone”, témoignages des voisin-e-s du quartier,…).

Si vous n’êtes pas d’accord avec les pratiques de M. Ducros, nous vous invitons à lui écrire au siège social de ses sociétés (SCI LAPUJADE & JD PROMOTION, 20, rue André Vasseur, 31 200 TOULOUSE) ou à son siège commercial (44, place bachelier – 31 000 Toulouse) de téléphoner au siège social de ses sociétés (05 61 630 200/ 05 61 62 15 00) ou lui envoyer des mails (metropoles [dot] medias [at] wanadoo [dot] fr).

Ces habitant-e-s ne comptent pas céder à ces pressions et continuent de vivre sur le lieu qui est un espace libre et ouvert sur le quartier où vous pouvez venir vous investir, apporter ce que vous n’avez plus besoin ou encore discuter, échanger sur la campagne et les nouvelles formes de vie collective que nous essayons de mettre en place sur la base de l’entraide et de l’autogestion.

Les habitants du 159, chemin Lapujade et des membres de la campagne 0 personne à la rue

Un nouveau site sur les squats toulousains

Les squats toulousains ont leur site internet! Allez y faire un tour!

https://toulouse.squat.net/