Paris: Communiqué des habitants du 260 suite à l’opération de police du 3 août

Ce matin à 8 heures, des CRS et autres flics sont entrés au 260 rue des
Pyrénées en forçant la porte. Ils ont ensuite défoncé l’intégralité des
portes des chambres et ont insulté et brutalisé les habitants, les
menaçant avec diverses armes (tasers, flash balls, etc.). Ils sont restés
une heure dans le bâtiment, accompagnés d’un architecte venu vérifier
s’il n’y avait pas de péril (c’est-à-dire si le bâtiment ne risque pas de
s’effondrer ou de brûler) et s’il n’y avait pas de branchements sauvages,
ainsi que d’un huissier venu recenser le nombre d’habitants.

Ils ont également pris les effets personnels de certains habitants, ont
pris des photos et autres renseignements sur l’occupation des lieux, les
convictions politiques des habitants, etc. Ils cherchent manifestement
tous les prétextes pour nous expulser.

Aujourd’hui, ils sont venus vérifier que le lieu n’était pas en péril,
pour, si possible, nous expulser « pour notre sécurité ». Ils auraient
bien aimé constater que nous nous branchions illégalement sur le réseau
électrique, ils n’ont trouvé qu’un petit groupe électrogène : autrement
dit, on nous refuse l’électricité pour nous reprocher ensuite de la
prendre par nous même.

Ils espéraient aussi trouver des branchements en eau illégaux, ils n’ont
pu voir qu’un compteur d’eau parfaitement réglementaire installé par eau
de Paris.

Demain, si ces prétextes ne suffisent pas pour nous expulser, ils en
chercheront d’autres. Nous passons d’ailleurs en procès le 13 septembre
prochain. Nous avons contre nous le propriétaire (le bailleur Toit et
Joie), la préfecture, la mairie (qui a suivi en direct les opérations),
mais nous ne nous laisserons pas faire !

Non à l’expulsion du 260 rue des Pyrénées ! Solidarité contre toutes les
expulsions !

Et, de nouveau, nous exigeons le raccordement au réseau de distribution
d’électricité !

mallogesacharnes [at] riseup [dot] net 07 53 36 42 23 https://paris20.noblogs.org

Expulsion du CREA: un nouveau centre d’hébergement à Toulouse ? Mais que fait la Préfecture ?

Expulsion du CREA: un nouveau centre d’hébergement à Toulouse ?

Mais que fait la Préfecture ?

Suite au rendu du Tribunal Administratif concernant l’expulsion du bâtiment du CREA et malgré de nombreuses tentatives pour dialoguer avec le ministère des affaires sociales et sa Ministre Marisol Tourraine, propriétaire du Créa nous avons demandé un rendez-vous à la Préfecture concernant l’avenir du lieu et de ses habitants.

Lundi 30 juillet, la préfecture a reçu des membres la campagne de réquisition, du centre social et des habitants du CREA et nous a confirmé qu’elle comptait mettre à exécution la décision du tribunal, à savoir d’expulser les 40 habitants, dont 16 enfants, à partir du 11 août. De plus, la Préfecture a réaffirmé qu’elle comptait ouvrir d’ici cet hiver un foyer d’accueil pour SDF, ce qui était son principal argument pour récupérer les lieux lors du procès.
Beaucoup de travailleurs sociaux s’étonnent de cette soit-disant ouverture étant donné le nombre de place ayant été fermées l’hiver dernier.

Alors que le ministère du logement s’était engagé à ne pas expulser le CREA sans relogement, nous avons été reçu par l’adjointe au bureau au cabinet du Préfet, Mme Vlamynck, qui n’a pas su nous donner de précision sur cet engagement. L’entretien fut très bref, et aucune réponse ne nous a été fournie, si ce n’est que la décision de justice sera bien appliquée, d’autant plus que la concernée semblait ne pas connaître ce dossier.

Il semble improbable qu’un foyer ouvre dès cet hiver. La plupart des habitants du CREA devraient être logés par l’Etat (DALO, DAO, CADA, etc.), mais, paradoxalement, celui-ci préfère les remettre à la rue alors qu’ils sont logés depuis plus d’un an dans ce bâtiment dans de bonnes conditions, que les enfants sont scolarisés dans le quartier et qu’aucun engagement sérieux ne nous a été apporté.

Alors que la rentrée approche, les habitants souhaitent rester dans le bâtiment et une expulsion serait dramatique pour chacun d’entre eux. Elle provoquerait de plus la fermeture du Centre Social Autogéré qui crée du lien sur le quartier et sur la ville par ses nombreuses activités (bibliothèque, sports, activités culturelles, etc.).
Le 11 août approche et aucune réponse ne nous a été donnée. La préfecture s’est engagée à nous contacter rapidement pour préciser sa position quant à l’avenir du bâtiment et de ses habitants.

Matos dont à besoin pour le chantier et autres

à ramener directement au crea ! cimer !

– sono “jetable” genre des grosses enceintes
– camera “jetable”
– pistolets à eau
– farine
– peinture
– seau
– accroches
– cintres
– vidéo-projecteur
– peinture
– rallonges/enrouleurs
– ponçeuse/papier ponce
– jeux de molki (ludothèque, cussac) fabrication prêts?
– jeux de pétanque
– outils infokiosk
– matelas(plein plein)
– bois, palettes
– roulettes: skate, rollers, caddies
– ficelles, pinces à linge
– moquettes
– perfo
– perceuses, visseuses
– vis (plein plein), mèches, chevilles
– scies
– fer à souder
– maquillage
– ballons volley, basket, foot
– outils électricité/électronique et fournitures
– 2 câbles internet longs
– câbles audio, vidéo
– autres périphériques pc, tv, vidéo, photo, son… à tester, réparer,
donner
– tréteaux, portes
– palettes
– poubelles 100l, corbeilles
– vélos et pièces détachées
– manches, balais, brosses, seaux, bassines
– gants ménagers, latex
– stroboscopes
– pétards et feux artifice
– extincteurs
– matos escalade (cordes, sangles, baudriers, mousquetons…)
– poulie
– poste à souder
– gants
– charnières, tiges filetées
– casques de chantiers
– masques de chantier
– cadres&rouesvélosdéfoncés, caddiesroulettespourraves
– treillis
– pneus
– bidons plastiques bleus

Un chantier ? c’est d’la balle !

Le programme du chantier festif est arrivé !

Dimanche rouge au CREA

Pour cette 18ème édition, Dimanche Rouge vous invite à découvrir une soirée de performances expérimentales et une after-party DJ le dimanche 15 juillet de 16 heures à minuit. Depuis sa création en Février 2011, Dimanche Rouge a accueilli dix-sept éditions uniques, avec plus de 500 artistes provenant de 52 pays. Nous avons aussi le plaisir de vous annoncer qu’un brunch-performances sera organisé à C.R.E.A. (Collectif pour la Réquisition l’Entraide et l’Autogestion). Multimédia, danse, vidéo, son, performance art, spoken word, installations.

Lieux :
– La Dynamo 6 Rue Amélie à partir de 16h, entrée gratuite
– CREA 70 allée des Demoiselles
Plus d’infos: Dimanche Rouge

Rendu du 66

Le rendu du procès du 66 est tombé: le bâtiment sera expulsable dans 2 mois.

Faites de la Résistance et soutien au CREA le 17 juillet

Notre histoire débute le 13 juillet 2012 au festival Rues d’été du 13 et 14 juillet à Graulhet dans le Tarn.

Vendredi 13 et samedi 14 juillet à Graulhet (81)
– Bivouac sur la place publique du Jourdain à Graulhet dans le cadre du festival.
– Forums, Assemblée populaire, débats mouvants, Conférences gesticulées et village temporaire…
Concert de musique flamenca et arabo-andalouse proposé par Salvador Paterna qui suivra la caravane.

Puis, nous partirons ensemble pour 9 jours de déambulation avec la caravane Bohème du 14 juillet au 23 juillet 2012
Référent-e-s : Mélina sgromelina [at] yahoo [dot] fr , Fred frederic [dot] font0384 [at] orange [dot] fr, Anna gracia8 [dot] anna [at] gmail [dot] com
Propositions musicales tout au long du parcours.
Renseignements et programmation : Salvador Paterna

Mardi 17 juillet à Toulouse : Concert à Toulouse en soutien au CREA.
70 allées des demoiselles, 31000 Toulouse.
Concert de guitare arabo-andalouse avec Salvador Paterna (auteur, compositeur, interprète toulousain)
Journal de la caravane en paroles et musiques.
Venez taper “le boeuf” et faire la fête sous les étoiles !
Renseignement et programmation : Fabien – 06 49 47 02 14.

Le 20 juillet à Daumazan sur Arize (09):
Nous ferons une halte à Daumazan où se déeoule au même moment le Festival “Terres de Couleurs”.
Nous tiendrons une assemblée populaire dans la soirée. Présentation du journal de la caravane.

Puis le 23 juillet au Mas d’Azil:
Nous arriverons au lac de Filheit sur la commune du Mas d’Azil où nous installerons notre campement.
Vous êtes invité-e-s à vous joindre à nous pour une balade pacifique et créatrice, joyeuse, à pied, à cheval, à vélo, si vous décidez de suivre notre rythme ou sinon à moto ou autre véhicule motorisé, pour nous aider dans nos différentes étapes…
Nous envisageons de réaliser des étapes de 20 km pour profiter de notre voyage.
Nous aurons à coeur tout au long de notre parcours de proposer des initiatives pour aller à la rencontre de la population…
Hébergement et repas autonome. Nous construirons ensemble des solutions collectives.
Prendre nécessaire de couchage, tente, camping car…

Renseignements et inscription : cnr31 [at] orange [dot] fr et le site du CNR.

Programme à imprimer:

Pas d’expulsion pour SLÔLI

Le dimanche 4 mars, l’atelier du 2 rue du faubourg Bonnefoy a ouvert ses portes aux habitant.e.s du quartier et d’ailleurs. La volonté initiale du collectif était la mise en place d’un atelier-vélo participatif, populaire et convivial. Suite aux réunions ouvertes d’autres personnes ont eu envie de s’impliquer et le projet s’est vite étendu avec des idées nouvelles, toutes aussi enthousiasmantes!

Aujourd’hui, vous pouvez réparer votre vélo, apprendre et pratiquer la couture, troquer et se vêtir à la friperie, remettre en état des appareils électro-ménagers, découvrir le labo photo et développer vos pellicules, approcher les techniques de la permaculture, faire du pain, sérigraphier des vêtements et bien d’autres.

L’endroit abrite aussi une vingtaine de personnes, adultes et enfants, de tous horizons, de façon temporaire ou plus durable.

Le propriétaire du local de SLÔLI est la SA HLM Les Chalets. Ce bâtiment est préempté par la municipalité pour le futur quartier autour de la prochaine ligne à grande vitesse (LGV) qui doit arriver aux alentours de 2020. Mais la mairie ne veut pas acheter l’endroit avec les activités et les habitants et demande donc au propriétaire de nous expulser.

Le propriétaire est donc passé vendredi soir nous informer de «l’arrivée très prochaine de la police» suite au dépôt à la préfecture de la demande d’expulsion.

Nous vous demandons donc de soutenir SLÔLI, de passer ce week-end nous aider, de faire passer l’information, de venir les matins de la semaine prochaine pour faire masse, d’interpeller le maire, bref de ne pas laisser les politiques détruire cette initiative populaire d’échange de savoir faire.

Rendez-vous dimanche 1er juillet à 18h et tous les matins à 6h pour un petit déjeuner offert
https://creatoulouse.squat.net/
La convivialité entraîne l’émergence de plein d’autres activités.
Pas d’expulsion pour SLÔLI

Le dimanche 4 mars, l’atelier du 2 rue du faubourg Bonnefoy a ouvert ses portes aux habitant.e.s du quartier et d’ailleurs. La volonté initiale du collectif était la mise en place d’un atelier-vélo participatif, populaire et convivial. Suite aux réunions ouvertes d’autres personnes ont eu envie de s’impliquer et le projet s’est vite étendu avec des idées nouvelles, toutes aussi enthousiasmantes!

Aujourd’hui, vous pouvez réparer votre vélo, apprendre et pratiquer la couture, troquer et se vêtir à la friperie, remettre en état des appareils électro-ménagers, découvrir le labo photo et développer vos pellicules, approcher les techniques de la permaculture, faire du pain, sérigraphier des vêtements et bien d’autres.

L’endroit abrite aussi une vingtaine de personnes, adultes et enfants, de tous horizons, de façon temporaire ou plus durable.

Le propriétaire du local de SLÔLI est la SA HLM Les Chalets. Ce bâtiment est préempté par la municipalité pour le futur quartier autour de la prochaine ligne à grande vitesse (LGV) qui doit arriver aux alentours de 2020. Mais la mairie ne veut pas acheter l’endroit avec les activités et les habitants et demande donc au propriétaire de nous expulser.

Le propriétaire est donc passé vendredi soir nous informer de «l’arrivée très prochaine de la police» suite au dépôt à la préfecture de la demande d’expulsion.

Nous vous demandons donc de soutenir SLÔLI, de passer ce week-end nous aider, de faire passer l’information, de venir les matins de la semaine prochaine pour faire masse, d’interpeller le maire, bref de ne pas laisser les politiques détruire cette initiative populaire d’échange de savoir faire.

Rendez-vous dimanche 1er juillet à 18h et tous les matins à 6h pour un petit déjeuner offert
https://creatoulouse.squat.net/
La convivialité entraîne l’émergence de plein d’autres activités.

Bas les pattes de mon bât !

« Bas les pattes de mon bât ! »
Communiqué du CREA, 29 juin 2012

Rendu du procès pour l’expulsion du Centre Social Autogéré de Toulouse : un mois de délai…

Les gouvernements se succèdent mais rien ne change. A Toulouse comme ailleurs, l’Etat continue de gérer les misères et joue avec nos vies. Sa justice prononce un mois de délais avant d’expulser la quarantaine de personnes dont des familles avec enfants, de notre lieu de vie.
Pas d’étonnement de notre part, juste la confirmation du mépris et du cynisme des dirigeant-e-s et de leurs institutions pour celles et ceux d’entre nous qui avaient encore des doutes. L’Etat, c’est la guerre aux pauvres.
Et on a tellement peur qu’aujourd’hui on fait un basket et on mange des glaces avec les gosses dans la piscine gonflable.
A présent, on va se concentrer sur ce qu’on sait faire de mieux, nous organiser entre nous, entre pauvres, galérien-ne-s, révolté-e-s… pour défendre ce lieu, pour en ouvrir d’autres, pour étendre notre résistance par de nouvelles rencontres, contre toutes les expulsions.
Contre celles annoncées des campements de l’île du Ramier, de Sloli à Bonnefoy, du 66 av d’Italie, du hameau de La Paz à L’isle Bouzon…
En construisant la solidarité et les liens avec d’autres mouvements dans d’autres villes : les mal-logés enragés à Paris, le collectif Urgence Précarité à Nantes, les habitant-e-s de l’internat occupé de Dijon, la Patate Chaude à Grenoble et tous les collectifs qui réquisitionnent à Tours, Rouen, Saint-Denis, Bordeaux, Lyon…
Pas moyen qu’on bouge de là, on reste chez nous, on continue à vivre et à lutter, là.
Dans cet esprit, on invite toutes celles et ceux qui le souhaitent au chantier festif du Centre Social Autogéré du 20 au 29 juillet.

Réquisition, entraide, autogestion !
Tout pour tou-te-s, Pouvoir au peuple !

Chantier festif pour cet été, du 20 au 29 juillet!

 

 

Même pas peur, la ville est à nous !

Menacés d’expulsions par la Préfecture et la Mairie ? On répond « même pas peur » et cet été, on s’organise et on vous invite à vous unir à la résistance de Toulouse ! Le 29 juin, c’est le rendu du procès du CREA/Centre Social Autogéré, avec à la clé, pourquoi pas une belle expulsion estivale. Alors, on ne va pas s’arrêter de vivre ! Au contraire, on ouvre le lieu pour construire, échanger et s’amuser ensemble !

Du 20 au 29 juillet 2012, on vous invite à participer au Chantier festif 1ère édition du Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion. Dans le programme non exhaustif on trouvera pèle-mèle des travaux BTP, des ateliers créatifs, des discussions autour de thèmes qui nous tiennent pal mal à cœur (réquisitions/squats, questions des rapports de domination, autosuffisance alimentaire et énergétique,…), du potager, de l’informatique, de l’échange de savoirs …sans oublier évidemment de se détendre avec massages, concerts et boum, projections, tournois sportifs et récréatifs (le molki vous connaissez ?), du théâtre, ou encore une petite visite alternative de la ville rose ! Y a de la place pour les nouvelles idées et propositions alors si ça fait tilt, hésitez pas !

Côté pratique et logistique, sur place, l’hébergement est prévu dans différents lieux copains et les tentes et les camions sont les bienvenus ! Le CREA c’est de la vie collective avec des familles alors les enfants sont plus que les bienvenus, par contre, laisse ton chien à la maison ! Pour les repas, tous les régimes alimentaires seront satisfaits et respectés.

Pour nous, ce chantier, c’est une bonne occasion pour faire le bilan de l’année et faire un point sur notre situation, partager nos expériences de luttes et tout simplement se rencontrer et se donner de la Force !

L’année prochaine, les villes sont à nous !

CSA : 70 allée des Demoiselles, 31400 Toulouse

Pour tout renseignement, idée à soumettre : creatoulouse [at] squat [dot] net

Bus : lignes 78, 80, 10 arrêt Crampel
Métro : Ligne B, arrêt Saouzelong ou Saint Michel-Marcel Langer

Appel pour le chantier en pdf, à faire tourner

Soutien au 66

Depuis le 12 mars 2012, nous sommes huit familles dont 11 enfants à vivre
dans un immeuble situé au 66, avenue d’Italie qui appartient à une société
immobilière qui l’a acquis en 2009 et n’en faisait aucun usage depuis.

Auparavant, nous vivions au 16, allée des demoiselles. Mais, suite à un
jugement du tribunal d’instance ordonnant notre expulsion, nous avons dû
quitter l’immeuble et la seule solution qui nous a été proposée, était
d’occuper l’immeuble où nous vivons actuellement.

Depuis l’occupation de cet immeuble, nous nous organisons ensemble, comme
nous le faisions au 16, allée des demoiselles, pour vivre dans la
tranquillité. Ce lieu n’est pas un simple “squat” mais un véritable lieu de
vie où parents et enfants s’entraident pour la nourriture, l’installation
de douches, la récupération des meubles nécessaires au confort de tous.

Aujourd’hui, nous voyons l’histoire recommencer. Le propriétaire demande
notre expulsion, que nous payons chacun et chacune 150 euros par jour
d’occupation et que nous retournions tout simplement à la rue.

*Nous seront donc en procès Vendredi 22 juin à 9H au Tribunal d’Instance de
Toulouse (40, avenue Camille Pujol).*

Nous refusons cette logique qui consiste systématiquement à l’expulsion
pour nous replonger dans la misère sociale de laquelle nous avons pu, grâce
à notre action collective, s’en sortir.

Nous ne voulons pas vivre constamment sous la menace des procès, des
astreintes et des expulsions.

Nous voulons que nous et nos enfants continuions à vivre décemment dans un
logement sans être obligé de déménager tous les trois mois.

Ce que nous voulons de l’État, ce ne sont pas ses juges et ses flics mais
des logements pour que nous puissions vivre dignement et que nos enfants
vivent normalement dans un foyer stable.

*Nous demandons à la population de venir nous soutenir dans ce procès qui
ne règlera en rien les problèmes sociaux que nous vivons chaque jour.*

De toute façon, nous n’avons pas le choix et nous continuerons de
réquisitionner des bâtiments vides car la dignité de nos familles est plus
importante qu’un droit de propriété qui laisse des bâtiments vides.

Les habitants du 66, avenue d’Italie

Expulsion locative avenue saint exupéry

Sur le point de rejoindre le rassemblement à la Préfecture des habitant-e-s du camp de la Poudrerie et de leurs soutiens, nous avons été alertés qu’une expulsion était en cours au 25, avenue Saint-Exupéry. Nous nous y sommes rendus immédiatement. Sur place, une dame de 65 ans, vivant depuis 30 ans dans cette maison, était devant la maison. Des policiers venaient de procéder à son expulsion, sans même lui laisser le temps de prendre ses médicaments et quelques vêtements. Elle se retrouvait donc isolée, sans aucune proposition de relogement ou de prise en charge, à la rue donc alors qu’il faisait plus de 30 degrés à l’ombre et que cette personne suit un traitement médical régulier. Toutefois, elle a pu bénéficier d’un soutien dans le quartier de la part des voisins, de membres d’associations du quartier, ainsi que de membres de la campagne “0 personne à la rue”, tous scandalisés par le traitement réservé à cette dame : encore une fois, la seule réponse de l’Etat face à la question du logement est l’expulsion manu militari sans solutions ni prises en charge, forçant les personnes jetées à la rue à rentrer dans le labyrinthe des services sociaux où elles ne trouveront pas de solution pérenne. Ainsi, cette dame a dû passer par le service des urgences médicales pour obtenir rapidement un rendez-vous avec une assistance sociale et elle ne sait pas où elle dormira la nuit prochaine. Les voisins du quartier apportent leur solidarité en gardant son chien et en prenant soins de ses animaux qu’elle ne peut bien sûr prendre avec elle, les hôpitaux et les centres d’hébergements les refusant systématiquement. D’autres passent la voir à l’hôpital pour trouver avec elle des solutions pour récupérer ses affaires et se reloger. Bien entendu, tous dénoncent cette situation qui remet des gens à la rue violemment alors qu’un relogement aurait pu se faire bien avant. Affaire à suivre….

Appel à la manif du 23 juin

MARCHE CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS!!!

Samedi 23 juin, RDV 16h à F. Verdier, monument aux morts,


Ce système de merde nous prend pour des pigeons ! Il nous fout dans la misère et nous accuse d’être trop pauvres. Qu’on soit précaires ou sans-papiers, il nous exploite, nous contrôle, nous enferme et nous expulse du territoire ou de nos maisons. Mais la misère et les inégalités ne tombent pas du ciel, elles sont organisées par les riches et les puissants ! Dans leur « crise », il y a toujours du fric pour les banques ou l’armée, des mâtons et des camps de rétention pour les « mauvais » étrangers, des flics et des huissiers pour expulser les squatteurs et les « mauvais » locataires… Pour nous, exploité-e-s, galérien-ne-s, précaires, sans-papiers, colonisé-e-s, opprimé-e-s, c’est bosse et ferme ta gueule ou bien
dégage et crève !
À Toulouse et ailleurs, partout en France et dans le monde, lorsqu’on se démerde par nous-mêmes et pour nous-mêmes, ils sont menacés et nous envoient leur flicaille et leur justice.Avec le CREA, on ouvre des bâtiments que les proprios laissent vides pour faire du pognon. Notre but : Nous organiser entre galérien-ne-s pour reprendre ce qui nous appartient, nous loger et nous entraider pour nous émanciper. En avril 2011, on a ouvert un grand bâtiment appartenant au Ministère des affaires sociales ! Vide depuis 2 ans, on en a fait un centre social autogéré qui accueille 40 personnes (des familles à la rue, des
étudiant?e?s, des précaires…). Le bâtiment est libéré pour toute la ville et toutes sortes d’activités.

L’Emergence est une ancienne école de cirque squatée pour des activités culturelles et des précaires. Le Sloly, un ancien garage squaté pour faire un atelier vélo et accueillir d’autres précaires. La campagne de réquisition a libéré beaucoup d’autres bâtiments. Ils étaient tous vides, ils accueillent maintenant plein de gens qui en ont besoin et sont tous menacés d’être expulsés.

Pour faire leur « ville propre » et leur « Toulouse métropole », ils ont commencé à expulser les campements du Ramier. Si nous ne réagissons pas, ils nous dégageront tou-te-s pour laisser place au tourisme, à la technologie, à la vitesse…
Nous ne voulons ni de cette vie ni de cette ville lisse et policée !
Défendons-nous ! Pour garder nos lieux de vie, pour pouvoir vivre ici, autrement et comme nous le décidons! Pour en finir avec tous les camps de rétention pour
étrangers et toutes formes d’enfermements. Arrêt immédiat de toutes les procédures d’expulsion !Fermeture des camps de rétention et régularisation immédiate de toutes et tous !Abrogation des lois racistes et des règlements qui favorisent l’exclusion et la stigmatisation des classes populaires !

REJOIGNEZ-NOUS ! ORGANISONS NOUS POUR CONTRE -ATTAQUER !
TOUT POUR TOU-TE-S ! POUVOIR AU PEUPLE !

creatoulouse [at] squat [dot] net

  CSA, 70 allées des Demoiselles 31400 Toulouse

Communiqué des copainEs de Paris 20ème!

C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, ne plus pouvoir faire les courses dans son quartier parce que les commerces deviennent toujours plus chers et plus chics, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre .

Face à cela des collectifs de mal-logés, de chômeurs, de précaires, des collectifs contre la restructuration urbaine et contre les expulsions agissent, pour certains depuis plusieurs années, pour arracher des droits, arracher des logements, empêcher des expulsions. Depuis quelques mois ces collectifs ont décidé de se coordonner au sein d’une assemblée. Cette assemblée est ouverte à tous et toutes, à tous les mal logés enragés, expulsés d’ici et d’ailleurs, squatteur-euses, à tous ceux qui se sont déjà fait couper l’électricité ou les allocations, ceux qui en ont marre de claquer leurs salaires pour un petit appart’ humide, aux étudiants en mal de bourse et aux jeunes interdit de RSA.

Il s’agit de se réunir pour trouver les moyens collectif de résoudre directement nos problèmes, de s’auto-organiser c’est à dire décider collectivement et de manière égalitaire ce qui est bon pour nous. Pour l’instant les actions coordonnées se sont centrées sur le logement : occupations de bailleurs sociaux, de mairies et autres lieux de pouvoir, dépôts de liste de demandeurs HLM, obtention d’avis de passage de demandes HLM pour les sans-papiers… mais nous comptons bien ne pas en rester-là et dans le temps arracher collectivement les moyens de se loger, de s’organiser, de vivre et de lutter.

Nous ne sommes pas seuls, ici à Toulouse depuis des mois des mal logés, squatteurs et travailleurs sociaux s’organisent pour occuper des bâtiments vides. Les habitants du CREA (collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion) menacés d’expulsion ont engagé une grande bataille pour défendre ce lieu. Là-bas, en Grèce ou en Espagne les plans d’austérité réduisent à la misère des milliers de personnes qui du jour au lendemain ne parviennent plus à subvenir à leurs besoins immédiats, mais la résistance s’organise à travers l’occupation de bâtiments vides, des assemblées de quartier, des cantines populaires, le refus collectif de payer des factures…

Organisons-nous, défendons-nous ! Ne restons pas seuls !

Assemblée tous les dimanches à 17 heures au 260, rue des Pyrénées, métro Gambetta

 

Rendez-vous action jeudi à 12h30 devant le go sport à République

contact : mallogesacharnes [at] riseup [dot] net

Leur blog, c’est par là : https://paris20.noblogs.org/