Category Archives: Campagne de réquisition

CREA, QUÉ ES?

Una CAMPAÑA: es decir un movimiento social, un colectivo de todos y todas aquellxs que quieran participar: familias que el estado y el capitalismo han dejado en la calle, gente que no puede pagar su alquiler, gente harta de este sistema depredador, gente solidaria, gente mayor, niñxs, estudiantes, trabajadores pobres, trabajadores precarios, parados ….

por la REQUISICIÓN : cada vez hay más y más habitajes vacíos, más y más gente en la calle y en la mierda. Entonces, no esperamos nada del estado y de las autoridades, que se burlan de nosotrxs, y requisamos los edificios vacíos directamente, con aquellos y aquellas que los necesitan. Los requisamos para alojar-nos, pero también para organizar todo tipo de actividades, talleres libres, gratuitos y a la disposición de los barrios. Esta forma de alojarse nos permite emanciparnos, nos permite tomar tiempo para reflexionar sobre otras formas de vida, de organización, etc.

la ENTRADA : No recibimos ninguna subvención y no las queremos. Nos basamos en la solidaridad, el reciclaje y la reutilización para encontrar qué comer, con qué vestirnos, para amueblar. Compartimos todo esto y también los espacios requisados, para encontrarnos, aprender, intercambiar conocimientos, desarrollarlos y desarrollarnos.

y la AUTOGESTIÓN: No tenemos líderes y no los queremos. Todo se decide en asambleas generales que son abiertas a todo el mundo. Somos muchos y muchas en la CREA que intentamos dejar atrás esta sociedad piramidal basada en el dinero, el poder, el racismo y el sexismo. Juntxs buscamos maneras de destruir este sistema de dominación y esta opresión que nos atraviesa a todxs y cada unx.

Creemos que el Estado no es la solución, si no parte del problema, y que nadie se puede ocupar mejor de nosotrxs que nosotrxs mismxs. Por tanto, reemplazamos todo esto, aquí ahora, por la solidaridad, la igualdad, y la autonomía, reales y concretas.

Ven a encontrarnos. Organicémonos. Todo para todxs, poder al pueblo!

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Doar CREA?

Doar CREA, sau « campanie de rechizi?ie, de sprijin reciproc si de auto-organizare » ce inseamnâ ?

O CAMPANIE : este o mi?care sociala, un colectiv cu to?i si toate care vreau sa participe : cei fâr? locuin?a, famili l?sate pe stradâ de Statul si capitalismul, cei care nu mai pot s? pl?teasca chirie, cei care s-au s?turat de sistemul, oameni solidari, b?trini, copii, studen?i, ?omerii, lucr?tori s?raci, cei cu multe probleme,…

Pentru RECHIZITIE : Sunt ce-în ce mai multe locuin?e goale, ce-în ce mai mult? lume pe strad? ?i în necaz. Atuncea nu mai a?teptam nimica de la Stat ?i de la autorita?ile care se bat joc de noi. Rechizition?m direct cl?direle goale, cu cei si cele care au nevoie. Ca s? ne gasim o locuin?a, si ca s? organiz?m tot feluri de activit??i, atelieri, liberi, gratis si la disposi?ia ?i vecinilori din cartier. Forma aceasta de locuin?a ne permite s? ne emancipam, ?i s? avem timp a ne gândi la alte forme de via?? ?i de organizare, …

SPRIJINUL RECIPROC : nu primim nici-o subven?ie, ?i nici nu vrem. Ne baz?m pe solidaritatea, recuperarea, reciclaj, si impar?irea, ca s? g?sim ce mânca, cu ce s? ne imbr?c?m, s? s?rb?torim, s? mobil?m locuin?a noastr?, s? ne int?lnim, s? inv???m, s? schimb?m idei, ?i s? dezvolt?m cono??in?ele noastre.

?i AUTOGESTIUNE : Nu avem ?efi, ?i nici nu vrem. Tot se decid? la Asembleele Generale care sunt deschise la to?i. Suntem numer-osi-oase la CREA s? incercam s? depa?im societatea piramidala bazata pe bani, putere, rasism si sexism. C?utem impreun? mijloacele s? distrugem toate asuprirelelori pe care le suferim. Ne gândim c? Statul nu este solu?ia, c? face parte problemi, ?i c? nimenea nu poate s? se ocupe mai bine de noi decât noi insu?i. Atuncea reamplas?m tot asta, aicea si acum, prin solidaritate, egalitate, ?i autonomie, adevarate si concrete.

Vino sa ne înt?lne?ti. S? ne organizam !

Tot pentru to-?i-ate, puterea al poporului !

Programme du centre social autogéré : ateliers, activités, événements…

Chère voisine, cher voisin…

        Depuis maintenant deux ans la Campagne de Réquisition, Entraide et Autogestion, réquisitionne des bâtiments vides, à l’abandon ou soumis à la spéculation immobilière. Nous sommes un collectif avec toutes celles et ceux qui veulent y participer : des mal-logé.e.s, des familles laissées à la rue par l’Etat et le capitalisme, des gens qui ne peuvent plus payer leurs loyers, des gens qui en ont marre de ce système, des gens solidaires …

        Nous pensons que l’État n’est pas la solution, qu’il fait partie du
problème et que personne ne peut s’occuper de nous mieux que nous-mêmes. Nous sommes nombreus.e.s à la CREA à tenter de dépasser cette société pyramidale fondée sur l’argent, le pouvoir, le racisme et le sexisme…
Nous cherchons ensemble des moyens de détruire ces oppressions qui nous traversent. Alors nous cherchons à remplacer tout ça, ici et maintenant, par la solidarité, l’égalité et l’autonomie, réelles et concrètes et cette forme de logement, nous permet de nous émanciper, et de nous organiser.

        Suite aux expulsions de la Préfecture qui a remis, en l’espace d’un mois, en plein hiver et malgré le “plan grand froid”, plus d’une centaine de personnes à la rue, nous ne lâchons rien et les réquisitions continuent dans le quartier Bonnefoy, soumis à de nombreux projets d’urbanisme.

        Dans cette dynamique, un  nouveau Centre Social Autogéré a été ouvert au 2 faubourg Bonnefoy, cet espace, propriété de la mairie, désespérément vide depuis plusieurs années, est destiné à être détruit comme beaucoup dans le  quartier dans le cadre du plan de la LGV, pour que de plus grands trains puissent passer plus vite sous les fenêtres de nouveaux appartements plus chers.   

    Cette réappropriation de l’espace public a pour but de nous loger mais aussi d’organiser toutes sortes d’activités, d’ateliers, libres, gratuits et à disposition de toutes et tous. Vous pouvez donc, vous aussi, venir proposer des moments de partage ou de discussions, un programme des activités déjà proposée est disponible au 2 fb Bonnefoy.

        Nous n’avons pas de chefs et nous n’en voulons pas. Tout se décide aux
Assemblées Générales qui sont ouvertes à tout le monde. Alors pour participer, rendez-vous tous les lundi à 14H et jeudi à 18H au nouveau centre social autogéré.

        Pour nous rencontrer, en dehors des temps de réunion,  n’hésitez pas à
passer : pour le moment le CSA est ouvert tous les jours de la semaine de 14H à 18H. Nous organisons aussi toutes les semaines des espaces de rencontres festifs, les “Vendredis de la Solidarité” à partir de 20H.

        Nous ne recevons aucune subvention et nous n’en voulons pas. Nous nous
basons sur la solidarité, la récupération, le recyclage et le partage pour trouver à manger, se vêtir, faire la fête, se meubler, se rencontrer, apprendre, échanger et développer des savoirs…

    Pour la défense du centre social et de son activité nous collectons: lettres de soutiens, témoignages et soutiens divers.
    Nous avons besoin de matériel, de bras, de compétences, bref … de tout, de tous-tes

Pour nous contacter : creatoulouse [at] squat [dot] net
Pour plus d’information : creatoulouse.squat.net  ,ou  2 faubourg Bonnefoy

Tout pour tou.te.s, pouvoir au peuple !

                Les habitants du 2 faubourg Bonnefoy, la campagne de réquisition

Compte rendu de la journée Bilans Critiques et Perspectives, 13 01 2013

ci dessous, le compte-rendu mis en page de la première journée Bilan et perspective.

celui de la deuxième et de la troisième journée suivra très bientôt.

bonne lecture!

BilansCritiquesPerspectiveCREA13-01-13

La campagne continue, des ag tous les lundis et tous les jeudis!

Campagne de réquisition, d’entraide et d’autogestion Assemblée

Depuis bientôt 2 ans, des familles avec enfants, des femmes en galères, des travailleurs pauvres, des étudiants et des chômeuses précarisées réquisitionnent, avec l’aide de travailleurs sociaux, militants, travailleurs de tous bords, individus d’associations, des bâtiments laissés vide par les propriétaires et les institutions pour s’y loger, créer d’autres formes de vie collective basées sur l’entraide et l’autogestion, prendre du temps pour réfléchir à une autre société que celle basée sur l’hiérarchie, les oppressions de tous genre (classe, race, sexe,…), s’échanger des savoirs, s’éduquer ensemble et s’émanciper pour être plus dignes, heureux, libérées.

Tous les lundis et les jeudis ont lieu les assemblées de ce mouvement social où nous parlons de la situation des bâtiments réquisitionnés, des réquisitions à venir, des besoins de chacun et chacune, des compétences, savoirs, matériels que tout le monde peut apporter.

Suite aux expulsions de la Préfecture qui a remis, en l’espace de 20 jours, plus d’une centaine de personnes à la rue, il est plus que nécessaire que nous nous organisions ensemble pour résister à cette énième répression…

Rendez-vous tous les lundi et jeudi à 18H au nouveau centre social autogéré de la campagne de réquisition, d’entraide et d’autogestion

2, rue du Faubourg Bonnefoy

31 200 TOULOUSE

pour nous contacter : creatoulouse [at] squat [dot] net

pour suivre le mouvement : creatoulouse.squat.net

Ouverture du nouveau centre social, le 20 janvier, c’est journée d’installation festive!

Dimanche après midi, le début d’une nouvelle aventure…

Suite à l’ouverture du 2 rue Faubourg Bonnefoy (anciennement Slowly) ce vendredi, nous appelons à une journée d’installation festive…

Au programme, à partir de 14h : coups de balais, aménagement, peinture et banderole et un peu tout ce qui vous fait envie pour rendre ce lieu accueillant.
On a donc besoin d’énergie, mais aussi de balais, de peinture, de canaps, de matelas, de bouffe, de lumières, de musique.. La liste est longue!!!
Hésitez pas a venir avec votre propre matos pour le rapporter le soir même, un coup de balais c’est toujours plus chouette a 10 que tout seul…

Enfin, il y aura une projection à partir de 20h, avec écran géant et tout ce qui va avec…

Et pour finir, hésitez pas a ramener vos duvets, on a grand besoin de monde pour dormir sur place dimanche soir, en prévision de lundi matin…

Un bel après midi en perspective, histoire de lancer en beauté l’histoire de ce nouveau lieu!!!

Les expulsions ne nous arrêtent pas !!!

                                                                           En plein hiver, des bâtiments vides réquisitionnés par des familles, des
femmes seules, des travailleurs pauvres, des chômeuses et des étudiantes précarisées sont expulsés par la Préfecture de Haute-Garonne.

Pour prévenir l’expulsion de l’immeuble du 35 rue du Professeur James (immeuble effectivement expulsé le 3 janvier), le 28 décembre, ses habitants, à travers la campagne de la réquisition, ont occupé un bâtiment appartenant à Habitat Toulouse (dirigé par la Mairie) pour s’y loger et créer des espaces d’activités pour les adultes et les enfants (cantine
populaire, salle de jeux, cours de français..). Or, cet immeuble a été loué
à l’Association Espoir qui assure une mission d’hébergement pour des
familles. Loin de s’opposer à ce projet, les habitantes ont rencontré cette
association pour trouver ensemble une solution digne pour eux-mêmes et pour
les familles qui attendent un hébergement en centre ville.

La campagne de réquisition a proposé une rencontre avec la veille sociale,
la Directrice de l’association « Espoir » et la Direction Départementale de
la Cohésion Sociale. Comme à son habitude, cette dernière a refusé cette
proposition sur ordre direct du préfet qui en a profité pour lancer un
ultimatum aux habitantes : quitter les lieux pour le 16 janvier en échange
de l’engagement d’héberger trois familles avec enfants, laissant sur le
carreau les autres habitants ! Ce bâtiment a été libéré ce matin par les
occupants dans l’intérêt des familles !

La Préfecture a aussi refusé toute rencontre pour obtenir un moratoire sur
les expulsions de squats ouverts à travers cette campagne et enchaîne les
expulsions.* Depuis le début de la trêve hivernale, trois bâtiments ont été
expulsés remettant à la rue plus de 60 personnes ! 50 autres personnes
risquent aussi d’être expulsées dès demain matin ! *La Préfecture ne manque
pas d’humour ! Ce matin, elle décrète le plan grand froid et expulse dans
la foulée le 9, rue du Faubourg Bonnefoy où vivait une trentaine de
personnes, dont des familles avec des enfants en bas-âge. Deux familles se
sont vue proposées deux nuits d’hôtel. Pour les autres, ils doivent se
débrouiller eux-mêmes pour se trouver un logement le 1er jour du plan grand
froid !

La Préfecture de Haute-Garonne et la Mairie de Toulouse préfèrent dépenser
l’argent public pour :

-nous remettre à la rue,
-payer des chambres d’hôtels (souvent insalubres) appartenant à des
propriétaires privés,
-payer des vigiles pour garder des bâtiments vides (ancien Sloli,
URSSAF…),
-n’occuper qu’une partie des bâtiments expulsés (l’ancien CREA dont
quatre étages sont inutilisés),
-murer des bâtiments (Hauts-Murats, rue des jardins….).

Nous n’avons pas le choix, nous continuerons de réquisitionner des
immeubles vides tant que des personnes seront à la rue et que la seule
réponse apportée par les institutions sera la répression des acteurs de ce
mouvement et l’expulsion des habitantes des bâtiments de la campagne !
Avant de nous parler de réquisitions, que l’État et la Mairie de Toulouse
s’engagent à stopper immédiatement les expulsions des personnes qui ont
trouvé par elles-mêmes les moyens de se loger sans que ça ne coûte rien à
personne !

Contact presse : 07 53 46 52 32 – creatoulouse [at] squat [dot] net
creatoulouse.squat.net

Manif du 17 novembre en sons

Du son a été pris lors de la manif du 17 novembre. Il est disponible ici : Sons en lutte – Manif contre toutes les expulsions du 17 novembre 2012

On remercie les copainEs de Canal Sud pour la prise de son.

D’ailleurs, une mardi sur deux, entre 13 et 14h, le crea a son émission sur Canal Sud, 92.2. La prochaine, c’est mardi 4 décembre!

 

 

Marche contre toutes les expulsions – Samedi 17 novembre à 14h – Place Saint-Cyprien

CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS!

Manifestation samedi 17 novembre 2012 a Toulouse

Autodéfense sociale, offensive populaire.

Depuis un an et demi, la campagne pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ouvre, avec les premières et premiers concerné.e.s (familles avec enfants, femmes et hommes en galère, étudiant.e.s précarisé.e.s, travailleur.euse.s pauvres….) des bâtiments laissés vides par la spéculation immobilière et les organisateurs de la misère sociale. Malgré pas moins de 15 expulsions ce sont aujourd’hui près de 200 personnes qui ont trouvé une solution par l’intermédiaire de réquisitions populaires. Plutôt que d’ergoter sur la réquisition les pouvoirs publics pourraient déjà cesser les expulsions !

On en est loin.

La préfecture s’acharne à remettre les personnes à la rue en utilisant tous les moyens possibles (un hélicoptère mobilisé et plus de 300 policiers lors de la dernière expulsion). Et quand, soucieux de faire bonne figure, les pouvoirs publics décident de s’occuper des personnes à la rue c’est plus que risible. 75 places supplémentaires sur Muret, 30 places pour les femmes. De l’aveu de l’adjointe au Maire C. Touchefeu cela ne pourra répondre à toutes les attentes du 115. L’espace occupé par les 40 personnes logées de façon pérenne au 70 allées des demoiselles sera remplacé par une halte de nuit, qui offre un abris nocturne mais pas un logement.

Ce que nous voulons dépasse ce que tout gouvernement peut nous offrir.

La dernière alternance politique ne nous a montré que continuité dans les expulsions de camps de Rroms, dans le rapport aux personnes sans papiers. Suite au départ prochain de l’avion dit « humanitaire » de l’OFII ramenant en Bulgarie et en Roumanie de nombreu.ses.x Rroms de Toulouse, la préfecture va expulser les différents camps du Ramier. Ces expulsions ne feront qu’augmenter la précarité de ces personnes à la rue, qui vont simplement aller s’installer sur un autre terrain.

La lutte d’aujourd’hui est une lutte qui dépasse la réalité locale, à Paris, Grenoble, Nantes, Dijon… des collectifs s’organisent pour mettre en place de véritables solutions. Avec ou sans papiers, nous sommes chez nous et nous ne partirons pas.

Nous sommes solidaires de la lutte à Notre Dame des Landes, pour la défense de la terre, pour le maintien de la vie face au projet mortifère de l’aéroport. Là-bas aussi l’État ne lésine pas pour défendre les intérêts de machines à pognon comme Vinci. En une semaine a été dépensé plus que pour le logement pour toute la région Midi-Pyrénées pour la période hivernale.

Toulouse Métropole va bientôt sortir sa grosse machine pour détruire des quartiers entiers, la LGV ayant besoin de place.

Bonnefoy et Belfort vont à leur tour subir une opération de réaménagement de grande envergure. L’objectif est clair : mettre les pauvres hors du centre ville, au bénéfice des riches et d’un quartier d’affaire. Dans d’autres quartiers aussi, ce sont les loyers qui augmentent, des conditions de logement toujours plus précaires, des propriétaires qui s’en mettent toujours plein les poches, et vivent du vol des locataires.

Le Grand Projet de la Ville de Toulouse déplace des populations à la Reynerie, Empalot…, sous couvert d’insalubrité et de mixité sociale. Résultat de l’opération : des bâtiments qui offraient 100% de logements sociaux seront remplacés par des bâtiments qui ne comporteront que 20% de logements sociaux. Et dans l’attente, les personnes qui vivent dans ces bâtiments seront déplacé.e.s encore plus loin du centre ville.

Les bâtiments libérés par la campagne ont été construits par des ouvrier.e.s et il est logique que ce soit des travailleur.euse.s pauvres, leurs enfants, des galèrien.ne.s, des étudiant.e.s et autres précarisé.e.s qui les
ouvrent pour s’y loger et créer d’autres formes de vie collective, ouvrir des lieux libres et gratuits pour organiser des activités ludiques, sociales et politiques.

Nous continuerons de réquisitionner, grève des loyers, mort à l’État bourgeois et à la chasse aux pauvres, on se laissera pas faire!

Marche contre toutes les expulsions suivie d’une assemblée populaire à “sloli”, 9rue du faubourg bonnefoy.

Samedi 17 novembre 2012 a 14h

Sur la place du métro saint cyprien

Tout pour tou.te.s pouvoir au peuple

Actions… AG… soutien…

Les AG de la campagne ont lieu au 9 rue du faubourg bonnefoy (nouvel atelier Sloli) les lundis et jeudis à 19H. Les mardis, mercredis et vendredis permanence d’information au même endroit et à la même heure.

Rendez-vous action au nouvel atelier Sloli:

Samedi 13 à 12h

Dimanche 14 à 16h

Lundi 15 à 12h

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle les procès aussi… Besoin de monde en soutien

Vendredi 12 à 9h les habitantEs du 12 chemin de Bitet au tribunal d’instance 40 avenue Camille Pujol.

Lundi 15 à 14h30 des personnes qui habitent un bâtiment au 29 rue des Champs Elysées, tribunal d’instance 40 avenue Camille Pujol.

Mardi 16 à 14h30 le nouvel atelier Sloli au TGI allées Jules Guesdes.

 

Les familles du 12 chemin de Bitet menacées d’expulsion/ Appel à rassemblement mardi 25/09/2012 devant le TGI

Les familles du 12, chemin de BITET (bâtiment réquisitionné en février 2012 dans le cadre de la campagne 0 enfants à la rue) viennent d’être assignées devant le TGI de Toulouse (Palais de Justice – Allée Jules GUESDE)par la Mairie de Toulouse qui demande leur expulsion sans délai.

Elles demandent votre soutien dans ce procès et vous appelle donc à venir Mardi 25 septembre à 9h devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse (Métro Palais de Justice).

Elles comptent sur vous!

Tout pour tout-e-s : pouvoir au peuple!

Vous trouverez ci-dessous la lettre qu’elle vienne de rédiger et qui sera distribué aux voisins.

Vos voisin-e-s menacé-e-s ont besoin de vous

Depuis maintenant 8 mois, nous sommes installés dans les locaux de la Mairie au 12, chemin de Bitet vide depuis 1 an.

Nous y vivons paisiblement, entretenons de bonnes relations avec nos voisins et l’école Henri Guillaumet où certains de nos enfants sont scolarisés.

Nous sommes quatre familles avec enfants en bas-âge (de 8 mois à 6 ans) qui n’avions aucune solution de logement de la part de l’Etat (115) malgré l’obligation d’hébergement inconditionnel considéré comme droit fondamental depuis février 2012.

La Ville de Toulouse vient de nous assigner en urgence devant le Tribunal de Grande Instance pour obtenir notre expulsion sans proposition de relogement.

Nous ne voulons pas partir pour retourner avec nos enfants à la rue à la veille de l’hiver.

Nous souhaitons rester ici jusqu’à ce que la Mairie nous propose des solutions concrètes de relogement.

Pour nous aider, vous pouvez venir nous soutenir Mardi 25 septembre au Tribunal de Grande Instance de Toulouse à 9h et nous faire parvenir vos lettres de soutien contre cette demande d’expulsion.

Les habitant-e-s du 12, chemin de Bitet.

Expulsion du CREA: un nouveau centre d’hébergement à Toulouse ? Mais que fait la Préfecture ?

Expulsion du CREA: un nouveau centre d’hébergement à Toulouse ?

Mais que fait la Préfecture ?

Suite au rendu du Tribunal Administratif concernant l’expulsion du bâtiment du CREA et malgré de nombreuses tentatives pour dialoguer avec le ministère des affaires sociales et sa Ministre Marisol Tourraine, propriétaire du Créa nous avons demandé un rendez-vous à la Préfecture concernant l’avenir du lieu et de ses habitants.

Lundi 30 juillet, la préfecture a reçu des membres la campagne de réquisition, du centre social et des habitants du CREA et nous a confirmé qu’elle comptait mettre à exécution la décision du tribunal, à savoir d’expulser les 40 habitants, dont 16 enfants, à partir du 11 août. De plus, la Préfecture a réaffirmé qu’elle comptait ouvrir d’ici cet hiver un foyer d’accueil pour SDF, ce qui était son principal argument pour récupérer les lieux lors du procès.
Beaucoup de travailleurs sociaux s’étonnent de cette soit-disant ouverture étant donné le nombre de place ayant été fermées l’hiver dernier.

Alors que le ministère du logement s’était engagé à ne pas expulser le CREA sans relogement, nous avons été reçu par l’adjointe au bureau au cabinet du Préfet, Mme Vlamynck, qui n’a pas su nous donner de précision sur cet engagement. L’entretien fut très bref, et aucune réponse ne nous a été fournie, si ce n’est que la décision de justice sera bien appliquée, d’autant plus que la concernée semblait ne pas connaître ce dossier.

Il semble improbable qu’un foyer ouvre dès cet hiver. La plupart des habitants du CREA devraient être logés par l’Etat (DALO, DAO, CADA, etc.), mais, paradoxalement, celui-ci préfère les remettre à la rue alors qu’ils sont logés depuis plus d’un an dans ce bâtiment dans de bonnes conditions, que les enfants sont scolarisés dans le quartier et qu’aucun engagement sérieux ne nous a été apporté.

Alors que la rentrée approche, les habitants souhaitent rester dans le bâtiment et une expulsion serait dramatique pour chacun d’entre eux. Elle provoquerait de plus la fermeture du Centre Social Autogéré qui crée du lien sur le quartier et sur la ville par ses nombreuses activités (bibliothèque, sports, activités culturelles, etc.).
Le 11 août approche et aucune réponse ne nous a été donnée. La préfecture s’est engagée à nous contacter rapidement pour préciser sa position quant à l’avenir du bâtiment et de ses habitants.

Rendu du 66

Le rendu du procès du 66 est tombé: le bâtiment sera expulsable dans 2 mois.